Mon père m'a donné un mari ...

>> mercredi 23 septembre 2009

Forte de mes succès turquoises (présentés ici ), je décidais, début décembre, de me lancer dans un ouvrage plus ambitieux.

Un pull pour l'Homme, voilà un projet qui ne sera pas définitivement rangé l'an prochain, voilà un projet durable.
Chic c'est les soldes chez ma bergère préférée, ça va m'éviter de dépenser des milles et des cents dans un truc que je ne finirais jamais. On commande donc en ligne, des pelotes à prix bradé.
Chouette, en plus il y a des modèles en téléchargements gratuits ! Nous choisissons donc ensemble le modèle.

Alors, il est pas beau ce modèle ?


Première déconvenue lorsque je reçois les pelotes, la couleur ne rend pas exactement comme sur l'écran. Ce orange est un peu trop fluo à mon goût. Cependant l'Homme reste enthousiaste.

Je m'attelais donc à la tâche.

Je ne vous cache pas qu'il y eut des larmes et du sang, (= bordel, il me manquait 2 pelotes, pas moins, et la couleur n'existait plus quand je m'en suis rendue compte. (Ça m'apprendra à acheter des coloris fluos bradés) Fort heureusement, ma Mémée (qu'est tellement forte, qu'est tellement balèze, qu'est tellement chouette que je lui ai dédié un facebook group) a dégotté les 2 dernières pelotes couleur "Chaudron" de France dans sa boutique habituelle)

Et voilà le résultat.

Modèle Bergère de France n°259
Laine Celtic

Voilà un pull qu'est tellement flash de la couleur que l'Homme est obligé de fermer les yeux quand il le porte.

La prochaine fois je lui tricote un chien d'aveugle, et c'est tout bon.


PS : les plus observatrices remarqueront qu'il n'y a que 2 rayures et non 3 comme sur la photo du (beau, n'est-il pas ?) modèle. C'est parce que je n'ai compris qu'au 3/4 du boulot comment lire une grille sur des explications de tricot.
PS2 : l'Homme m'a signalé qu'il était un peu serré. Tu te mettras au régime que j'ai répondu. Y parait que les épaules ça rétrécit pas au régime. Pfff ...
PS3 : Mais tout va bien néanmoins, parce que "j'ai encore aucun pull de cette couleur-là". Tu m'étooooooooooooonnes !


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La Tellectuelle n'est pas modeuse, c'est là son moindre défaut.

>> lundi 21 septembre 2009

Depuis quelques temps, je me pique de m'intéresser à la mode. J'essaye de sortir du triptyque H&M/Zara/Camaïeu.
Faut dire que je viens de changer de boulot, et que je suis devenue quasi chef. Alors j'ai envie de sortir du sempiternel jean-pull qui faisait mon quotidien jusqu'alors.

Alors quand j'ai vu la vente privée Vanessa Bruno, je me suis dis en voilà une occasion qu'elle est bonne, ça c'est de la marque qu'une chef le vaux bien.

Ben je le vaux peut-être bien, mais je dois pas être très câblée Vanessa.


Déjà je vois un bonnet que je suis capable de tricoter pour 10 euros, je tique, mais j'imagine que ça fait ça à toutes les couseuses/tricoteuses (Lapunaise, si tu m'entends).
120€ bradé à 55€



Et puis soudain, c'est le royaume de l'immettable ... Vanessa , c'est un peu comme le Chiquito de Trombles les Pompes le vendredi soir, 7 salles, 7 ambiances, sauf que c'est (vraiment) pas gratuit pour les filles.



Ambiance Chuis toute nue sous mon pull

110€ bradé à 49€ ........................................ 270€ bradé à 69€




Ambiance Oups je m'a rhabillée trop vite en sortant des toilettes
230€ bradé à 89€




Ambiance Si le boyfriend jean est ton ami, le boyfriend caleçon est un gros con

140€ bradé à 59€




Ambiance Barbie Pocahontas
550€ bradé à 149€




Ambiance Et meeeeeeeeerde, Condechat s'est encore fait les griffes sur les Pamper's de Progéniture !
370€ bradé à 125€




Ambiance Si t'es mode, paye ton aube
585€ bradé à 199€




Ambiance Chéri, tant que tu feras pas la vaisselle, grève de l'épilation J+492

330€ bradé à 149€





Billet non sponsorisé (nan sans déc' !!?!!)


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Des fois j'me demande

>> vendredi 18 septembre 2009

Des fois j'me demande, quand j'ai mal au bide "hors saison", si chuis pas enceinte.

Des fois, j'me demande, bordel, si mes collègues comprendront un jour comment se servir intelligemment d'une messagerie.

Des fois, j'me demande, mais ça dure pas, comment je peux être aussi oversupercompétente.

Des fois, j'me demande, lubie -bibibibi- bizarre, si je devrais pas me faire "femme au foyer" pour réussir à commencer ce p$¨£&# de débardeur en coton, déjà recommencé 2 fois et à redémonter encore une fois.

Des fois j'me demande, larmoyante devant la nouvelle pub GDF, si chuis pas enceinte.

Des fois j'me demande, au bout de quelques semaines, si je retrouverai une sexualité un jour.

Des fois j'me demande, j'ai grave la pression, ce que je vais bien pouvoir offrir à Louison pour son opération Fil rose.

Des fois j'me demande, lucidité soudaine, si je devrais pas dire à ma famille que je les aime.

Des fois, ah mais ! ta gueule un peu ! c'est le WE quoi !



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Karaoke mon amour

>> samedi 12 septembre 2009

Hier soir c'était l'enterrement de vie de jeune fille d'une copine.

Les témoins ont souhaité faire un clin d'œil à son année à Singapour et nous ont entraînées dans un restaurant karaoké chinois. Tout un programme.

L'extérieur ne paie pas de mine, ou si, justement, ça paie carrément sa mine. La vitrine est une fontaine sur vitre, impression de rentrer dans un aquarium.
La déco est du pire goût possible, arche de fleurs en plastique rose, moquette rouge, déco dorée et surtout, deux énormes homards (en plastique ?) accrochés au mur dardent vers vous les grosses diodes qui leur servent de regard.
Les tables sont rondes, assez vastes, avec le plateau tournant en verre au milieu.

Le serveur, tout droit sorti d'un film de gangster taïwannais nous guide tout au fond du restaurant. On y retrouve une amie qui nous avouera plus tard, qu'arrivée la première, elle nous a appelée afin d'être certaine que quelqu'un sache où elle était si jamais on l'enlevait.

Le DJ/animateur/chanteur est magnifique, sûr de lui, très à fond.
On comprend très vite que les habitués sont là. Une famille, venue chanter à l'occasion d'un anniversaire, un couple, une bande de potes, ces gens ont l'air de s'être déjà croisés. On a presque envie de faire partie de la bande.

Choix du menu (on ne s'emmerde pas trop longtemps, la carte est infinie, on prend donc le menu "mini", car il faut dépenser un minimum de 20 euros pour assister au karaoke.), du vin, puis plus difficile, choix des chansons. Un classeur classé par langue puis par ordre alphabétique présente des milliers de titres, dans les styles les plus variés. On a failli tenter un truc en néerlandais, mais on s'est révisées au dernier moment. Chaque table choisit ce qu'il lui plait et les chanteurs se succèdent, avec plus ou moins de succès, mais tous jubilent.

Au moment de l'entrée, voyant arriver une montagne de nems, une copine rigole et dit "tiens voilà quatre nems". La future mariée a cru, sans s'en étonner un seul instant qu'un numéro mettant en scène quatre naines allait commencer. Ce lieu est le lieu de tous les possibles.

J'étais la plus motivée de la table, une semaine que je me trémousse en chantant sur tous les toits "vendredi c'est karaoke", une semaine que je trépigne, hiiiiiiiiiiiiii. Je suis donc chaude bouillante et me lance la première dans une interprétation magistrale de Mon mec à moi. La table est en délire, et moi, j'ai le trouillomètre à zéro. J'ai pas assez bu, j'ai pas assez bu, j'ai pas assez bu, je répète comme un mantra en montant sur l'estrade pailletée de 20cm de haut.

Le kiff total. Ça me rappelle les pestacles montés entre cousins quand on était mômes (en tant qu'aînée, j'étais metteuse en scène, rôle titre, maquilleuse et costumière), ça me rappelle le groupe de djeunz qui chantait de la variétoche dont je faisais partie, ado.
Je redescends les mains moites et le cœur battant la chamade. Je veux y retourner. Hiiiiiiiiiiii quoi.

Quelques chansons passent, on sent les pros, certains sont même carrément bons, et là une apparition. Un improbable. Une coupe comme on ne l'imagine pas, des cheveux très courts, des cheveux très longs, jamais là où l'on est en droit de les attendre. Il réclame Billie Jean. Le dingue.



Et là soudain, Michael apparaît, il est parmi nous. Ce type en était la réincarnation chinoise. Qu'Elvis Presley me foudroie si je mens. J'ai vu de mes yeux vu Michael Jackson posséder un chinois, majeur en plus.

Ce lieu est le lieu de tous les possibles.

Chinatown Belleville
27-29, Rue du Buisson Saint Louis
75010 Paris




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Transformons l'essai !

>> dimanche 6 septembre 2009


Forte du succès de la couverture, je me suis lancée dans le premier modèle estampillé "Facile" du catalogue bébé de Pastourelle de Navarre : un pyjama.

Je ne me suis pas dit une seule seconde, prend plutôt le deuxième, le gilet là, à coté. Pas une seule.
Quand je vous dis que le sens pratique, c'est pas mon point fort.

Et je n'avais que 2 aiguilles à tricoter de la taille a-des-couettes. Normal me direz-vous. Sauf qu'un pyjama, ça a des jambes voyez-vous. Ça m'avait pas effleuré. Et quand tu tricotes une jambe, ben, faut la mettre de coté, le temps de tricoter l'autre, puis les relier.
Je me suis retrouvée à inventer un système de cure-dents d'attente totalement foireux.

Moralité, on voit encore la démarcation, puisque mes manipulations malhabiles ont détendu les mailles. Pffffffff.

Sinon, je vais vous la faire courte, c'était effectivement facile.

Mais je ne savais pas que le montage (=la couture du tricot) était le truc le plus méga pénible de la terre. Ben ouais quand j'étais petite, c'est môman qui faisait le sale boulot (bénie était ma mère).

Et puis il a fallu coudre les pressions, et puis un ruban, et puis ... bref, à la fin, j'avais l'impression d'avoir totalement salopé mon travail. Très frustrant.

Heureusement, Progéniture a su me consoler en étant absolument cromignonne dedans :

Catalogue Bergère de France Tricot Baby N°145
Modèle 1
Laine Caline


Et un peu grande, ça tirait vaguement à l'entrejambe. Pffffffff (devoir de vacances : compte le nombre de "f" dans ce billet, et tu gagneras, euh ... la satisfaction d'avoir un accompli le truc le plus inutile de ta journée ?).

La layette c'est po rentable
. Progéniture a porté son pyjama 1 mois à tout casser.


Et maintenant admire comment couverture et pyjama vont trop super bien ensemble :


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Oulalalalalalala ça se fête !

>> samedi 5 septembre 2009

Ceci est le 10e message du blog.

Champagne ! (tous les prétextes sont bons pour ouvrir une bouteille de champ', nan ?)


PS : mon jean fraichement ourletté n'est pas mort, un coup de gratounette spéciale fond-de-casserole-cramé a récupéré l'affaire. Champ'... 'fin bref, vous m'avez comprise.



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Le comble de la tellectuitude ...

>> mardi 1 septembre 2009

Ce WE, au programme, ourletssssx. A la machine s'il vous plaît (un jour faudra que je vous raconte ma rencontre avec ma MAC, c'est beau tellement c'est émotionnant tellement c'est de l'amour tellement j'vous l'dis)

Je les mets au mégapluriel pasque quatre pantalons ça fait 8 jambes et donc 8 ourletssssx. Bordel.

En fait, j'en ai terminé deux. C'te naze. Mais sur le même pantalon quand même, j'ai parfois des sursauts de sens pratique au fond de moi.

Alors lundi, j'ai fièrement mis cet unique, cet inestimable pantalon, qui s'avère être un jean bien coupé = qu'on-dirait-que-j'ai-des-fesses-yeehah-!.

Et lundi après midi, j'étais en réunion de chantier. Quatre ans que je me balade sur des chantiers, je sais donc parfaitement éviter les pièges classiques de la peinture fraiche, du béton pas pris, et du joint qui suinte.

Sauf que ...



Sauf qu'un pot de colle traînait par là. Je n'étais pas arrivée depuis deux minutes que je me salopais le mollet droit. J'ai vaguement gratté, y avait un peu matière à discuter sur ce chantier, donc on a fait la réunion et merde pour mon jean.
Bien entendu, en réunion, professionnelle certes, femme femme surtout, j'ai croisé les jambes et je m'en suis retartiné partout.




Ach, qu'il est dur de lutter contre son destin...



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