On m'a demandé une participation plaisir

>> jeudi 17 mars 2011

(Rholalalalah, ça vire coquin ce blog de tricot, encore un coup des hormones !)

Moog' fête son premier anniversaire et fait les choses en grand. Genre le premier lot c'est un cours de tricot chez Elle tricote. En plus dans son billet de concours, je suis citée comme championne olympique alors j'étais o-bli-gée de participer.

Mon plus gros plaisir récent. Les gaufres belges donc.

Arrivés à Bruxelles, le premier jour de balade, on se lance du coté des musées (Matisse et le Musée des Instruments de musique si tu situes) (et si tu situes pas, je pense faire un billet sur le sujet, mais vu ma production t'attends pas à voir ça demain, table plutôt sur juin ...).

Il est presque midi lorsque nous sentons une divine odeur de sucre caramélisé ; une jolie camionnette jaune en est l'émettrice.
Nous résistons, persuadés de ne pas nous faire avoir comme les touristes que nous sommes, et puis c'est l'heure de trouver un resto et donner à manger à Progéniture, la bestiole acceptant moins bien que nous les décalages de planning.

Quelques heures plus tard, en revenant à notre hôtel, fourbus d'avoir tant marché dans le vent, la merveilleuse odeur envahit à nouveau la rue. Nous croisons une, deux, cinq personnes munies d'une gaufre et cette fois je ne résiste pas, je tends ma pièce de 2 euros pour en acheter une. Test.

Progéniture a l'œil et elle a tout de suite repéré l'objet. Je goûte néanmoins la première (une bonne mère teste toujours les produits avant son enfant et ça marche aussi pour le Nutella, -mais on est dispensées pour le petit pot à l'artichaut-).

Je me fixe, la bouche pleine. C'est croustillant autour, (juste ce qu'il faut, pas de quoi se niquer les gencives) et hypra moelleux à l'intérieur. Nul besoin de garniture, chantilly, chocolat et sucre glace sont superflus voire carrément incongrus sur la gaufre belge. La gaufre belge s'auto suffit, elle est libre et forte, sure de sa valeur. Elle n'est pas ennuyeuse dans sa perfection, le sucre n'est pas caramélisé uniformément dehors, et dedans, on tombe parfois sur une "poche" plus sucrée, sans que ça vire au vilains cristaux de sucre qui corrompraient le divin moelleux.

Et je me mets à beugler (bouche fermée, je suis bien élevée) "

MMMMMMMMMMMMMMmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmh ! mèchèpaspochibl'komchèbon. Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmh !" Une fois le trésor avalé, j'en refile un morceau à Progé, un autre à l'Homme et nous repartons.

Pendant quelques pâtés de maisons, j'ai donc fait honte à ma famille en jouissant des papilles de façon parfaitement et totalement extériorisée. On n'était en effet vraiment pas loin des bruits élégants que je peux émettre lors de l'acte sessouel. Juge plutôt.

- MMMMMMMMMmmmmmmmmmmmmmh !
- Ohlalalalalalalalalala comme c'est bon !
- Oh, et là aussi c'est bon !
- Toi aussi, c'est bon ?
- Mais c'est pas possible comme c'est bon, ça alors !
- ....
- Quoi ?!?? c'est déjà fini ??

Le lendemain, ce n'est pas une, mais trois gaufres que nous achetions à l'heure du goûter, je ne voulais plus partager mon papilles-toy.


3 contributions extrêmement pertinentes:

LMO 17 mars 2011 à 09:36  

Mince, faut raconter le choco-paf!!! ;-)

Tu jouis des papilles toi?
J'aurais pas voulu partager non plus!

Cybie 31 mars 2011 à 21:37  

c'est malin, j'ai faim maintenant.

Nico 7 avril 2011 à 00:27  

De tous les cris gustativo-sessuels, je retiens le "Quoi c'est déjà fini?!".

Tu vois Tellectuelle, quand je te disais que je ne voulais RIEN (mais alors rien de rien) savoir, c'était pour éviter ce genre d'épisode gênant.

Parce que maintenant, j'vais être obligé d'avoir une conversation avec mon beauf...

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